Le saut à l’élastique depuis un Viaduc est l’activité idéale si vous avez des envies de montées d’adrénaline. L’expérience promet un beau souvenir, et un grand accomplissement si tout se réalise conformément aux règlements. Par contre, elle peut tourner en un véritable cauchemar dans certains cas, notamment, si vous n’êtes pas dans de bonnes conditions pour sauter. Le saut à l’élastique doit s’effectuer dans une sûreté absolue, et cela repose autant sur vous que votre instructeur. Découvrez quelles sont ces conditions.
L’âge idéal pour un saut à l’élastique
Le saut à l’élastique est une activité à risque élevé d’accident en cas de moindre négligence de la part de l’instructeur, ou bien de vous. Pour pouvoir vivre l’expérience, il faut un poids minimal de 40 kg. Selon les professionnels, un enfant âgé de 13 ou 14 ans peut déjà peser 40 kg ou un peu plus. Il s’agit donc l’âge minimal accepté pour sauter à l’élastique. Ils indiquent, en revanche, qu’à cet âge, le saut en tandem est obligatoire. Ce type de saut est effectué avec une autre personne pour plus de sécurité.
Si votre enfant est âgé d’entre 13 et 14 ans, il peut déjà intégrer le 1er Club de Saut à l’élastique France. Par ailleurs, il est toujours convenable de se renseigner en avance auprès de l’établissement. Même si l’enfant correspond à la limite d’âge, il est possible qu’il présente d’autres critères ne lui permettant pas de sauter. Il en est le cas, par exemple, des personnes sujettes à différents problèmes de santé.
Les conditions spécifiques à chaque établissement de saut à l’élastique
La pesée, la limite d’âge et les différentes restrictions liées à l’état de santé sont communes à tous les centres de saut à l’élastique. Toutefois, chaque établissement professionnel est libre d’adopter des règlements supplémentaires pour offrir aux clients une meilleure sécurité.
En général, le saut à l’élastique peut s’effectuer en toutes saisons. Certains établissements ferment, par contre, entre octobre et avril à cause des conditions hivernales un peu hostiles. Pour vous tenir au courant de l’ouverture de ces centres fermant en hiver, vous pouvez suivre l’actualité sur le saut à l’élastique en France. Lorsque la saison de fermeture est terminée, vous pouvez effectuer votre réservation.
Pour capturer les moments forts où vous effectuez votre saut, vous pouvez vous munir d’un dispositif de prise de photo, ou d’une caméra. Vous devez, par contre, respecter les règles si vous réservez auprès d’établissements interdisant le port de tout appareil photo. Pour donner satisfaction aux clients, certains d’entre eux autorisent uniquement les caméras embarquées, mais à ne pas tenir à la main.
Les conditions de sécurité imposées en saut à l’élastique
La pesée est une formalité obligatoire sur laquelle repose grandement votre sécurité au moment de sauter. Le calibre des élastiques est choisi en fonction du poids de chaque sauteur. Des élastiques minces conviennent aux personnes de moins de 80 kg, tandis que des calibres plus importants sont destinés pour celles pesant jusqu’à 100 kg. Des cordes plus solides et plus épaisses sont proposées aux personnes pesant plus de 120 kg. D’autres équipements tels que harnais de sécurité sont également fournis en fonction de votre poids.
L’instructeur vous indique les gestes à réaliser durant le type de saut que vous effectuerez. Au même moment, il réalise les réglages de la longueur des cordes proportionnellement à la hauteur, et à votre morphologie.
Les mousquetons sont accrochés fermement à leurs bouts. L’instructeur veille à ce qu’ils soient bien attachés durant la séance.
Pour assurer votre sécurité et celle des autres sauteurs, l’équipe d’encadrement prend soin de remplacer les cordes à tous les 150 sauts effectués. À savoir qu’un élastique est prévu pour rester intact après 1 500 sauts, mais cette précaution est prise pour protéger les sauteurs au maximum.