Selon le journal Scientific American (Décembre 2019), une étude récente indique que l’utilisation croissante des pompes à chaleur pour chauffer et refroidir les maisons et les bâtiments pourrait réduire considérablement les émissions mondiales de combustibles fossiles, mais la solution a reçu relativement peu de soutien politique des gouvernements, et ses avantages ont été « mal compris » par les consommateurs américains.
L’utilisation des pompes à chaleur : réduction de 12% des émissions de gaz à effet de serre !
L’étude, dirigée par des chercheurs de l’université de Columbia suggère qu’une innovation supplémentaire avec les pompes à chaleur combinée à des mesures réglementaires telles qu’une taxe sur le carbone pourrait éliminer 12% des émissions mondiales de gaz à effet de serre des secteurs du chauffage et du refroidissement.
De l’autre côté, les décideurs politiques ont concentré la majeure partie de leur attention sur la « décarbonisation » des transports (29% des émissions mondiales) et des secteurs de l’électricité (28%). Toutefois le sujet de l’emploi des pompes à chaleur pour devenir plus compétitives a reçu relativement peu d’attention (pour ne pas dire négligé).
Lorsqu’elles sont alimentées par une «électricité zéro carbone», l’étude montre comment les pompes à chaleur peuvent être compétitives avec des équipements alimentés au gaz naturel dans trois villes américaines aux climats et aux coûts énergétiques différents qui sont Atlanta; San Diego; et Fargo, N.D.
Concentration sur les pompes air/air et air/eau
L’étude se concentre plutôt sur les pompes à chaleur aérothermiques (air/air et air/eau) qui extraient l’énergie thermique de l’air extérieur, que sur la pompe à chaleur géothermique qui extrait les températures du sol et qui a un coût plus cher.
En effet, les dispositifs aérothermiques sont moins efficaces pendant le temps froid mais peuvent être rendus plus efficaces par un chauffage par résistance électrique.
La Californie et les états du Nord-Est font l’exception
L’étude indique que le gouvernement américain n’a aucune politique favorisant le développement ou l’utilisation des pompes à chaleur, mais que la Californie et plusieurs États du nord-est le font.
Cas de la France et du Japon
La part de marché des pompes à chaleur reste faible en Europe, plusieurs gouvernements offrent des incitations financières pour le passage aux pompes à chaleur du chauffage conventionnel au fioul ou électrique tel est le cas de l’état français, MBEnergies peux vous aider dans vos démarche administrative.
En France, l’état garantit un crédit d’impôt CITE, une prime Energie, réduction du TVA (5,5%), sans oublier les aides de l’Agence Nationale de l’Habitat.
Sinon, au Japon, les pompes à chaleur constituent un tiers du secteur du chauffage des locaux et le gouvernement encourage l’éducation des consommateurs et une meilleure qualité des produits.