La garde d’un enfant constitue une réelle interrogation pour les parents. Au-delà de la sécurité, il s’agit de mettre son enfant dans les meilleures conditions d’épanouissement. La garde partagée propose une alternative économique et chaleureuse à cet effet. Vous trouverez dans cet article les voies et moyens pour bénéficier d’une garde d’enfants partagée.
La garde partagée en quelques mots
La garde d’enfants partagée est un système de surveillance alternative qui implique les enfants de deux foyers différents. Elle s’effectue à tour de rôle au domicile de chacune des familles. Les enfants évoluent ainsi dans un climat convivial. À l’instar d’une place en creche, la garde partagée permet aux enfants de s’épanouir ensemble, avec d’autres enfants du même âge.
Le principe de la garde partagée exige de nombreuses conditions préalables. Un contrat assorti de clauses claires est également prévu par la loi. Afin de bénéficier de ce système, vous devrez agir avec minutie. Commencez par identifier une famille pour vous accompagner dans la garde des enfants. Optez pour des amis dans la mesure du possible. Vous serez plus serein pour votre première expérience de garde partagée. À défaut d’un foyer connu, vous trouverez facilement une co-famille dans votre entourage. Comme pour la recherche d’une place en crèche, utilisez Internet et les réseaux sociaux. La prospection de proximité est également une solution envisageable. L’étape suivante consiste à rechercher une nourrice capable de satisfaire à vos exigences.
Le cadre légal de la garde partagée
Au regard de la loi, la garde partagée suppose des conditions préalables. Le respect de ces points garantit la validité de la garde. Il s’agit entre autres des conditions suivantes :
- l’implication de deux familles au plus. Au-delà de cette limite, la garde partagée est illégale
- Le système est nécessairement alternatif et s’effectue au domicile des familles concernées
- La rémunération qui sous-tend la garde incombe aux deux foyers en fonction de l’alternance effectuée
- La rémunération exclut la présence responsable
- La majoration issue des heures supplémentaires n’est pas obligatoire pour les quatre premières heures
- La garde partagée se limite à 50 heures par semaine. La moyenne hebdomadaire calculée sur douze semaines ne peut excéder 48 heures.
Le contrat lié à la garde partagée bénéficie également d’une attention particulière. Il s’adresse aux deux familles concernées par la garde. On dénombre ainsi deux contrats signés chacun avec la nourrice retenue. En cas de rupture d’une des conventions, l’autre document reste valable. Il faudra toutefois modifier le contrat subsistant pour s’adapter à la nouvelle situation.
Quel que soit le motif de la rupture, la démarche de licenciement reste la même. Elle commence par un entretien avec les différentes parties. Une lettre de licenciement assortie d’un préavis est ensuite nécessaire pour finaliser la rupture.
Les implications de la garde partagée
Opter pour une garde partagée permet de réaliser des économies. Le partage de la charge salariale minimise le coût de l’opération. Il en ressort une triple responsabilité pour remédier aux éventuels désagréments. Sur le plan émotionnel, votre enfant bénéficiera d’un ou de plusieurs compagnons réguliers de jeu. Il s’épanouira même en votre absence. Entouré de ses amis, votre enfant fera ses premières expériences sociales.
La garde partagée nécessite toutefois une grande organisation. Le respect du planning de chaque famille est primordial. La nourrice retenue devra être polyvalente. Du reste, un programme strict devra être établi par les co-familles pour garantir la réussite de la garde partagée.