Un jour ou l’autre, on est tous confronté à la mort. Un jour ou l’autre, on est tous confronté à l’organisation des obsèques. Bien que le deuil d’un proche soit pénible, il faut d’abord penser à faire ce qu’il faut. La première chose à vérifier est si la personne avait souscrit à une assurance obsèques qui va inclure la « prestation ». Si tel est le cas, il faut prendre très vite contact avec l’assureur. Si tel n’est pas le cas, la famille devra organiser elle-même les funérailles.
Le respect des dernières volontés
Avant de prendre toute décision, il faut s’assurer que le défunt n’a pas exprimé ses dernières volontés par rapport aux funérailles à donner (inhumation, crémation, cérémonie civile ou religieuse). Les dernières volontés d’un défunt doivent être respectées qu’ils aient été inscrites sur un simple papier, sur un contrat ou dans son testament. Si cette règle est enfreinte, cela peut entraîner des sanctions pénales assez lourdes.
Pour un décès à Bouguenais, la mise en bière est une étape obligatoire. Il s’agit de déposer le corps du défunt dans une housse imperméable avant de le mettre dans le cercueil. C’est une étape qui doit être effectuée par des agents des pompes funèbres avant que le corps ne soit transporté au crematorium ou au cimetière.
Les délais pour procéder à une inhumation ou à la crémation
L’inhumation (mise en terre) ou la crémation doit être effectuée au minimum 24 heures jusqu’à 6 jours après le décès, sauf pour les jours fériés et le dimanche. C’est à l’officier d’état civil du lieu où le décès a eu lieu de fermer le cercueil. Mais avant cela, il faut qu’un médecin puisse établir un certificat de décès. Après avoir constaté l’absence de problème médico-légal ainsi que le retrait de la prothèse qui contient les radios ou simulateurs cardiaques s’il y en a eu, le médecin peut déclarer le décès.
Les endroits où on peut inhumer un défunt
La cérémonie peut avoir lieu dans n’importe quel endroit du choix de la famille. En revanche, en ce qui concerne le lieu de mise en terre, il est soumis à une restriction. Il faut inhumer le défunt dans un cimetière qui soit :
- Dans le lieu du décès,
- Dans le lieu du domicile du défunt,
- Dans le lieu où le caveau de la famille se trouve.
La famille peut également décider d’inhumer le défunt dans un terrain communal, une concession temporaire qui peut être louée de 5 à 30 ans ou dans une concession perpétuelle. La famille a également une option : en pleine terre ou en caveau.
La crémation
Avant de procéder à la crémation, il faut que la mairie du lieu de décès l’autorise. Le crematorium est le seul endroit où la crémation doit être faite. En ce qui concerne les cendres, la famille peut décider de les conserver ou les disperser. Si le défunt a émis un souhait là-dessus, il faut encore une fois, le respecter. Que l’on choisisse la conservation ou la dispersion, il faut au préalable faire une déclaration du lieu de naissance du défunt à la mairie.