La Journée de la météorologie mondiale est célébrée dans le monde entier par les organisations météorologiques des Etats membres le 23 mars de chaque année. Il s’agit d’un événement annuel commémoré chaque année par les quelques 191 organisations météorologiques membres dans le monde entier ainsi que par les communautés météorologiques du monde entier qui utilisent un thème particulier de l’année afin de commémorer la création de l’Organisation météorologique mondiale pour surveiller constamment le temps et le climat pour une vie meilleure et un avenir meilleur.

HISTOIRE DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA MÉTÉOROLOGIE

La Journée météorologie mondiale a été fondée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui est une organisation intergouvernementale créée pour la météorologie et comptant environ 191 États membres et territoires du monde entier. Elle a d’abord été fondée et est issue de l' »Organisation météorologique internationale » qui a été créée par le Congrès météorologique international à Vienne, en Autriche, en 1873.

Attendu que l’Organisation météorologique mondiale a été créée le 23 mars 1950 et qu’elle était devenue l’institution météorologique spécialisée des Nations Unies chargée d’exploiter le temps et le climat à partir d’un seul endroit et d’assurer l’hydrologie opérationnelle y compris toutes les sciences géophysiques connexes. Le siège de l’Organisation météorologique mondiale se trouve à Genève, en Suisse, qui est membre du Groupe de développement des Nations Unies.

 

L’Organisation météorologique mondiale a été créée en 1951 en tant qu’institution spécialisée en météorologie afin de tenir à jour les détails sur le comportement de l’atmosphère terrestre, les interactions atmosphériques avec les océans, le climat et la distribution des ressources en eau. Selon les statistiques de 2013, cette organisation compte environ 191 Etats et territoires membres, dont la conférence s’est tenue le 11 octobre 1947 et approuvée en 1950.

 

Les politiques de l’Organisation météorologique mondiale sont déterminées par le Congrès météorologique mondial qui se réunit tous les quatre ans en présence de chaque pays membre de l’OMM. La hiérarchie du système est la suivante : le Représentant permanent devient directeur du Service météorologique national ou du Service hydrométéorologique national, membre du Conseil exécutif chargé d’appliquer les politiques définies par les décisions du Congrès, membre de 6 associations régionales chargées de répondre aux préoccupations régionales, membre de 8 commissions techniques chargées de traiter les recommandations techniques, membre du Secrétaire général chargé de diriger le secrétariat et de gérer les activités de l’OMM avec l’aide du personnel permanent.

Tendances inquiétantes pour le climat actuel et les mesures à prendre pour que le monde puisse se sauver :

 

  1. Selon l’OMM, 2017 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées avec des températures moyennes mondiales supérieures d’environ 1,1°C aux températures préindustrielles.
  2. Une hausse de 1,5 degré Celsius du réchauffement de la planète peut avoir un impact considérable. Avec seulement 1 degré Celsius d’augmentation de la température, la dernière décennie a connu des sécheresses, des tempêtes, des feux de forêt, des incendies de forêt, le blanchissement des coraux, des inondations et des vagues de chaleur records dans le monde entier. Le principal défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est de stabiliser l’augmentation de la température.
  3. Fin 2018, la Californie a connu des températures extrêmes étonnantes avec des températures de moins 40 degrés Celsius alors que l’Australie a brûlé dans la chaleur de 40 degrés Celsius à peu près à la même époque. Avec l’aggravation du réchauffement de la planète, le chaos climatique s’aggravera aussi de plus en plus avec l’élévation du niveau des mers et les vagues de chaleur dangereuses.
  4. Nous en sommes aux dernières étapes du ralentissement du réchauffement climatique. Même la réduction des émissions de carbone ne peut empêcher l’augmentation de la température. Cela ne peut que le retarder. Chose choquante, nous marchons dans la direction opposée alors que les émissions mondiales ont en fait augmenté de 1,5 pour cent en 2017.
  5. L’impact du réchauffement de la planète dû au changement climatique se fera sentir dans toutes les communautés humaines, tous les écosystèmes et toutes les économies.
  6. Les températures exceptionnellement élevées de l’Arctique, le froid glacial et les tempêtes dans les régions peuplées de l’hémisphère Nord, les vagues de chaleur extrêmes en Australie et en Argentine et la sécheresse dans certaines régions d’Afrique se sont poursuivies en 2018 comme en 2017.
  7. Les températures à la surface de la mer ont été les troisièmes plus chaudes jamais enregistrées en 2017, l’étendue de la glace de mer étant bien inférieure à la moyenne dans l’Arctique et l’Antarctique, le niveau de la mer étant plus élevé et les coraux de la Grande Barrière de corail blanchis.
  8. Une saison des ouragans très active dans l’Atlantique Nord, d’importantes inondations dues à la mousson dans le sous-continent indien et une sécheresse persistante en Afrique de l’Est ont fait de 2017 l’année la plus coûteuse pour les phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, avec des pertes totales atteignant 320 milliards USD.
  9. L’année dernière, l’OMM a lancé une initiative visant à mettre en place un système mondial et normalisé d’alerte multirisque en collaboration avec les Services météorologiques et hydrologiques nationaux du monde entier.
  10. Des efforts sans précédent doivent se poursuivre pour réduire de moitié l’utilisation des combustibles fossiles d’ici 15 ans et les éliminer totalement d’ici 30 ans. Cela exige un changement massif dans la façon dont les véhicules et les villes sont alimentés et dont nous produisons de l’énergie pour la consommation humaine.
  11. L’un des principaux moyens de réduire notre empreinte carbone est de passer à un régime alimentaire qui consomme moins de viande et de s’efforcer d’adopter un mode de vie moins matérialiste où la consommation humaine elle-même est en baisse.
  12. Comme la teneur en carbone de l’atmosphère continuera d’augmenter, nous aurons besoin d’un moyen de capter le carbone atmosphérique. Les forêts éliminent actuellement environ 25 % de nos émissions de dioxyde de carbone. Le reboisement et une bonne gestion des forêts peuvent aider à contrôler le réchauffement climatique. La protection des forêts et l’augmentation du couvert forestier sont aujourd’hui des éléments importants pour contrôler l’augmentation de la température et des précipitations.