Chaque année, le deuxième lundi de février, les gens se réunissent pour célébrer la Journée internationale de l’épilepsie, pour sensibiliser les gens à l’épilepsie, pour souligner les problèmes auxquels font face les personnes épileptiques et pour soutenir ces patients et leurs familles. L’épilepsie est un trouble neurologique qui affecte le cerveau et le corps en général.
Environ 50 millions de personnes dans le monde souffrent d’épilepsie, ce qui en fait l’une des maladies neurologiques les plus courantes au monde. Les personnes épileptiques répondent au traitement environ 70 % du temps. La première Journée internationale de l’épilepsie aura lieu le lundi 9 février 2015. Par la suite, le jour officiel sera le deuxième lundi de février de chaque année. Cette journée mondiale de l’épilepsie constituera une étape importante dans l’amélioration de la sensibilisation à l’épilepsie dans toutes les régions du monde et soulignera également le besoin urgent de recherches accrues sur l’épilepsie.
Reconnaissant la diversité régionale, les membres du BIE sont regroupés au sein de sept structures régionales suivant les frontières régionales de l’OMS : Afrique, Méditerranée orientale, Europe, Amérique latine, Amérique du Nord, Asie du Sud-Est et Pacifique occidental. Le BIE compte actuellement 135 membres dans 104 pays. La LICE compte actuellement 115 sections dans 127 pays.
Un peu d’histoire d’épilepsie
L’épilepsie est une maladie du cerveau. Mais, comme elle apparaît de façon inattendue et a des manifestations si diverses et si frappantes, elle a toujours été entourée de mystère et de mythes qui persistent encore aujourd’hui, au XXIe siècle. Avant qu’Hippocrate, au Ve siècle av. J.-C., ne précise qu’il s’agissait d’une maladie du cerveau, on croyait que l’épilepsie était une punition des dieux. Avec le Moyen Age et le retour à la pensée magique, l’épilepsie est redevenue une punition divine. Il faudra attendre des siècles, jusqu’à ce qu’avec les Lumières ce soit à nouveau la Raison, et non la Foi, qui s’occupe de la Science.
L’épilepsie a toujours été, et est toujours, un défi pour la médecine. Ses manifestations nombreuses et variées le rendent très difficile à étudier, même d’un point de vue purement descriptif. Depuis le XVIIIe siècle, divers médecins ont tenté de classer les crises et les épilepsies afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge. Mais ce n’est qu’en 1981 que l’ILAE est parvenue à un premier consensus sur la classification des crises d’épilepsie et il a fallu encore 8 ans, 1989, pour parvenir à un consensus sur la première classification internationale des syndromes épileptiques.
Ne vous y trompez pas, cette question n’est pas réglée car en 2010, la LICE propose une nouvelle classification des épilepsies qui vise à intégrer les nouveaux développements dans les causes et mécanismes de l’épilepsie. Il ne s’agit pas d’une classification définitive, mais plutôt de refléter les progrès continus dans l’étude de l’épilepsie.
La preuve en est qu’en 2014, une nouvelle définition de l’épilepsie est inventée. Bref, une maladie qui accompagne l’être humain depuis le début et qui est encore mal comprise mais dont l’étude est plus prometteuse que jamais. C’est pourquoi il est nécessaire que les patients et la société sachent mieux de quoi nous parlons, car l’épilepsie est beaucoup plus qu’une crise et touche tous les aspects de la vie de la personne et de sa famille.
Signes et symptômes :
Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps ou l’ensemble du corps .Elles s’accompagnent parfois d’une perte de conscience et du contrôle de la vessie.
Ces crises sont le résultat de décharges électriques excessives qui peuvent se produire dans différentes parties du cerveau. Elles peuvent varier en intensité allant de brèves pertes d’attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées. Leur fréquence est également variable de moins d’une fois par an à plusieurs fois par jours.
Une crise unique ne signe pas l’épilepsie. La maladie se définit par la survenue d’au moins deux crises spontanées.
Les manifestations cliniques des crises sont variables et dépendent de la localisation a perturbation dans le cerveau et de sa propagation. On observe des symptômes passagers comme une désorientation, une perte de conscience, des troubles du mouvement ou des sensations (visuelles, auditives, gustatives) ainsi que des troubles de l’humeur ou des fonctions cognitives (mémoire, langage, attention,…). « Source internet »
Les crises, sont-elles toujours épileptiques ?
Les crises sont la cause la plus fréquente d’hospitalisation d’un jeune enfant. Un enfant sur 20 (5 %) aura au moins une crise avant l’âge de 5 ans. Heureusement, la plupart ne seront pas des crises d’épilepsie. Dans la moitié des cas, il s’agira de crises fébriles, déclenchées par la fièvre et d’une évolution bénigne. Beaucoup d’autres seront dues à des infections, des traumatismes ou des problèmes métaboliques et lorsque le problème est corrigé, les crises disparaissent. Il peut aussi s’agir de paroxysmes bénins qui ne sont pas épileptiques.
Les crises d’épilepsie dues à des maladies chroniques du cerveau sont deux fois plus fréquentes chez les enfants de moins de 2 ans. Plus un enfant est jeune, plus les crises sont susceptibles d’être épileptiques.
L’épilepsie à un âge aussi précoce interfère avec le développement neurologique. Il est donc important d’établir un diagnostic précoce et de commencer le traitement immédiatement pour essayer d’en atténuer les effets sur le développement neurologique.